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promenades romaines

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Un coin caché

Sur cette page, les promenades romaines, j’ai repris mes articles concernant mes balades en ville. Rome ne cesse de surprendre. Et ces promenades romaines peuvent vous donner quelques idées. Chaque recoin de la capitale cache des trésors. Certains sont célèbres, d’autres sont à découvrir. Entre une balade au Colisée et une visite de la Chapelle Sixtine, il y a des petits détours qui sauront vous épater. Lors de ces promenades romaines, vous visiterez des lieux moins célèbres et moins affolés. Mais, ces promenades romaines vous feront visiter une ville que vous ne trouverez pas dans les guides touristiques. Ces lieux sont presque tous situés en ville ou à quelques pas du centre historique . Pour réserver vos visites: écrivez à  arterome2@gmail.com ou téléphonez de 18 heures à 20 au +39 347954122.

Les fontaines de Rome

Les fontaines de Rome égaillent par leur mélodies les places de la Capitale. Certaines sont de véritables joyaux architecturaux, d’autres sont particulières et ont une histoire curieuse, d’autres, en revanche sont très discrètes et passent presque inaperçues. Les fontaines de Rome prouvent combien les Romains ont toujours eu une grande passion pour l’eau. Des aqueducs aux thermes et malgré les siècles de décadence, cette passion s’est exprimée dans la construction de nombreuses fontaines près de 2 000. Elles ornent encore aujourd’hui ornent les rues et les places de Rome. (Lire la suite)

Les obélisques de Rome et du Vatican

Paradoxalement il y a plus d’obélisques à Rome qu’en Egypte, en tout treize. Huit sont de l’époque des pharaons, cinq viennent d’Egypte mais ils sont d’époque romaine. Les obélisques furent transportés dans la ville éternelle à partir du Ier siècle avant JC. Les romains les avaient placés surtout sur l’épine des stades de courses de chars ou dans les temples dédiés à Isis et Sérapis. Dès que Rome devint chrétienne presque tous les obélisques furent abattus. Ils étaient vus comme des symboles des religions païennes. Sauf celui qui à l’époque se trouvait à côté de la grande basilique de saint Pierre. C’est à la fin du XVIe siècle avec le pape Sixte V et son grand architecte Domenico Fontana que les obélisques de Rome vont trouver une nouvelle destination. (lire la suite)

Casino Giustiniani Massimo

Le Casino Giustiniani Massimo était autrefois immergé dans un contexte verdoyant beaucoup plus important que le jardin actuel. L’édifice visible aujourd’hui est tout ce qui reste de la belle Villa Giustiniani Massimo du début du XVIIe siècle. Bâtie sur un terrain cultivé, des vignes semble-t-il, c’est le marquis Vincenzo Giustiniani, prince de Bassano et dépositaire de la Chambre apostolique, était le propriétaire. On ne connaît pas le nom de l’architecte mais certains supposent Carlo Lambardi. Mécène et collectionneur d’œuvres d’art, le marquis Giustiniani avait une collection d’environ 1000 pièces antiques, une des plus importantes collections de l’époque. Son héritier, Andrea Giustiniani, pour embellir les façades du Casino Giustiniani Massimo a fait insérer quelques reliefs de la célèbre collection sur les murs des façades.  (Lire la suite)

Palazzo Spada Capodiferro

Il est à Rome un palais à la façade unique, le palais Spada Capodiferro. Construit à la demande du cardinal Girolamo Capodiferro, par l’architecte Bartolomeo Baronino de Casale Monferrato, sur des édifices préexistants qui appartenaient à la famille du cardinal. Au Jubilé de l’an 1550, l’édifice était presque terminé, ainsi que les décorations en stuc qui embellissent encore aujourd’hui la façade et la cour. Ces stucs sont l’oeuvre de deux ateliers d’artistes spécialisés dans ce genre de décoration. Celui de Giulio Mazzoni, Diego di Fiandra et celui de Tommaso del Bosco avec Leonardo Sormani. Ils vont même réaliser les cycles picturaux de l’étage noble. Plus tard, le palais Capodiferro passe au cardinal Bernardino Spada qui, dès l’achat, entreprend une série de travaux. (Lire la suite)

Le cimetière acatholique de Rome

Il existe peu de cimetières au monde qui inspirent un tel sentiment de paix et de tranquillité, l’un est le cimetière acatholique de Rome blotti à l’ombre de la pyramide de Caius Cestius. Dans une paix solennelle, des hommes de toutes races et de tous pays, de toutes langues et de tous âges, dorment ensemble leur dernier sommeil entourés de pins, de cyprès, de lauriers. C’est l’un des lieux de sépulture les plus anciens encore utilisés en Europe. Le cimetière acatholique de Rome remonte au XVIIIe siècle. Près de 4000 personnes dorment ici leur dernier sommeil. La plupart des Anglais et des Allemands, mais aussi de nombreux Américains et Scandinaves, des Russes, des Grecs, des Chinois et des gens des pays de l’Est.(Lire la suite)

Palais Orsini

L’un des appartements du palais Orsini, construit sur les ruines du théâtre de Marcel, le palais Litta est, depuis 1994 le siège de l’ambassade auprès du Saint-Siège de l’Ordre Souverain de Malte. Depuis peu, on peut visiter les quelques pièces qui le composent, en réservant. Il faut savoir que le palais Orsini s’installe sur le plus grand des théâtres antiques, posé au pied de la colline du Capitole. A partir du Moyen-Âge, le théâtre de Marcel subit de nombreuses transformations et changements de propriétaire. Aujourd’hui on accède à la Casa Litta, l’aile gauche du palais Orsini, par un joli petit jardin. C’est un oasis de paix et de silence à deux pas du Lungotevere, une voie bruyante à toutes les heures, qui longe les berges du Tibre. Au milieu du jardin, on voit encore, au milieu d’une verdure luxuriante, l’ours des Orsini. (Lire la suite)

Palais Patrizi Naro Montoro

Accompagnés du marquis Corso Patrizi, qui nous racontera l’histoire de sa famille, nous aurons l’occasion de visiter les salles et la galerie de photos de la noble résidence du palais Patrizi Naro Montoro. Le palais est placé juste en face de l’église de saint Louis des Français, entre le Panthéon et la place Navone. Il se dresse au numéro 37 de la place San Luigi dei Francesi, dans le Rione Sant’Eustachio. Franchi la porte on se trouve dans un petit atrium suivi d’une pièce d’où partent de longs escaliers couverts de velour rouge. La partie du palais que l’on peut visiter se trouve au deuxième étage. L’appartement se présente avec une série de trois salons, une salle à manger et une dernière pièce néo-gothique. Il y a aussi une salle de musique. A l’origine c’est une modeste maison de propriété d’Alfonsina Orsini qu’un certain Gaspero dei Garzoni di Jesi achète en 1512. Cette modeste maison au cours des années subit de nombreuses transformations. (Lire la suite)

Un Domus sur l’Aventin

D’une coulée de tuf, pierre lavique, passer à une superbe demeure antique, ça c’est Rome, ça c’est la Domus sur l’Aventin. Tout part en 2014. La protection antisismique travaille sous une série d’appartements de luxe, près de la Piazza Albania, au pied de la colline de l’Aventin. On sonde le terrain pour une modification de la destination d’un bâtiment qui appartient aujourd’hui à BNP. Et là, le sous-sol, une véritable mine d’or, met à jour un bout d’histoire tout à découvrir. Cette domus était en proximité de l’ancienne voie Vicus Piscinae Publicae, aujourd’hui, bien plus large, c’est Viale Aventino. Il a fallu quatre ans pour dégager, analyser, étudier et mettre en valeur cette découverte. On l’a surnommée la scatola del tempo (la boîte du temps). L’immeuble moderne qui s’installe par dessus date de 1952. La réalisation de la Domus sur l’Aventin a été possible grâce à la collaboration de l’état avec le secteur privé, la « soprintendenza archeologica di Roma » et BNP Paribas. (Lire la suite)

Via Panisperna

C’est une longue rue qui part de la basilique de sainte Marie Majeure, une des quatre grandes basilique de Rome pour aboutir à Largo Magnanapoli. Faite de hauts et de bas, via Panisperna traverse le quartier Monti en surmontant trois des sept collines historiques. Malgré son aspect quelconque, via Panisperna a ses atouts. Les églises de saint Laurent in Panisperna, saint Agathe, saint Bernardino, saint Sixte dont certaines sont très anciennes. Un de ses immeubles abritait l’Institut Royal de Physique de l’Université de Rome où travaillaient « i ragazzi di via Panisperna ». Jadis la rue s’ouvrait sur une des villas les plus belles de Rome, villa Aldobrandini. (Lire la suite)

Parc des aqueducs

Logé au sud Est de la capitle, le parc des Aqueducs possède six des onze aqueducs qui fournissaient Rome en eau. Ils allimentaient près de 1.500 fontaines monumentales, quelques centaines de piscines, des thermes phénoménales, des jardins et des maisons de la Rome antique. Inclu dans le parc régional Appia Antica, le parc des Aqueducs fait partie du poumon vert d’un des coins les plus peuplée de la Capitale. Les vestiges des imposantes arcades de l’aqueduc Claudio, les pins séculaires et les ruines d’anciennes villas donnent au parc des Aqueducs un aspect qui fascine encore les visiteurs et les artistes en recherche d’inspiration. (Lire la suite)

Torpignattara

Un quartier périphérique de Rome où les habitants ont su se prendre en charge. A sa façon c’est un musée en plein air, les parois des immeubles sont couvertes de peinture. C’est un des quartiers de la Street Art. On y trouve le mausolée de sainte Hélène, qui a donné le nom au quartier. On peut y voir les catacombes et saint Pietro et Marcellino et les catacombes hébraïques. Facilement joignable depuis la gare Termini par le petit train jaune.. (Lire la suite)

La Piccola Londra

Une de mes promenades romaines vous mènera dans la Piccola Londra, la petite Londres. Logée quelque part sur via Vignola dans le Quartier Flaminio, c’est une petite rue bâtie au début du XXe siècle, en style purement anglais. Contrairement au reste de la ville dont les couleurs voyagent dans les tonnalités ocre, marron, beige, ici, chaque maison a une couleur différente, jaune, rouge, orange ou rose. On y voit des lampadaires en fer forgé en style victorien, des boîtes aux lettres sur les balustrades et les six marches en pierre menant aux portes d’entrée. On y voit aussi un petit jardin sur le devant. et, d’après un habitant du coin, un jardin interne pour chacune des petites villas. (Lire la suite)

Quartier Coppedè

Plus qu’un vrai quartier, c’est un petit coin de Rome formé de 26 immeubles et 17 villas dont la construction remonte au début du XXe siècle. Il fallait combler un vide entre la Piazza Buenos Aires et via TagliamentoGino Coppedè, un artiste éclectique, est l’architecte. Il n’a pas tout à fait carte blanche. Il doit tout de même tenir compte du plan urbanistique de l’ingénieur Edmondo Sanjust de Teulada et des contraintes imposées par la commission du bâtiment. Les banquiers Cerruti et Becchi de la Società Anonima Edilizia Moderna financent l’opération… Mais, malgré tout, Gino Coppedè en s’inspirant de l’Art Nouveau, en mélangeant de nombreux styles a créé sa propre marque expressive.   (Lire la suite)

Arco degli Acetari

l’Arco degli Acetari est caché quelque part le long de via del Pellegrino, à deux pas de la place Campo dei Fiori. C’est une des innombrables architectures médiévales existantes encore à Rome.  L’Arco degli Acetari  c’est une petite cour entourée de maisons caracteristiques. Malgré les transformations, les maisons donnent à la cour l’apparence d’un tableau digne d’une Rome d’antan. Le nom de Arco degli Acetari vient des vendeurs d’eau qui vivaient dans le coin et pour vivre vendaient l’eau dans les rues. L’endroit est tellement particulier qu’on a l’impression d’être loin. On entend à peine le bruit des gens et des voitures qui passent sur via del Pellegrino.   (Lire la suite)

Place Margana

Au bout d’une petite rue, qui part de la place Venise, on arrive sur la place Margana. Le calme qui y règne ressemble à celui d’un de ces petits villages qui entourent la Capitale. Et bien, cette place à l’aspect vétuste à un charme tout particulier. Son nom d’abord, d’où vient Margana. Les Margana étaient une importante famille médiévale romaine qui habitait ici. L’habitation qu’on voit, part d’une tour médiévale. Au fil des années pour répondre aux exigences de la famille, on a ajouté une série de constructions plus ou moins de la même hauteur. D’abord on voit la tour du XIIIe siècle adossée à un édifice qui s’est formé sur un portique antique. La  colonne avec le chapiteau ionique encastré dans le mur sont encore visibles  . (Lire la suite)

Via Margutta

Et bien, la prochaine de mes promenades romaines nous porte à Via Margutta. C’est une jolie rue à mi-chemin entre la place d’Espagne et la place du Peuple. Et donc, elle longe les pentes du Pincio. Même si elle échappe aux bruits de la Via del Babuino, elle garde son caractère du passé. Jadis, via Margutta n’était qu’une petite rue peuplée de hagards et de logements populaires. Évidemment, les entrepôts et des maisons d’ouvriers deviennent ensuite des ateliers et des habitations pour de jeunes artistes souvent étrangers et fauchés. Par la suite, les galeries de peinture ou de sculpture vont se transformer via Margutta dans la rue des artistes. C’est dans cette rue qu’habitaient Federico Fellini, que furent tournées quelques scènes du célèbre film « Vacances Romaines » avec Gregory Peck et Audrey Hepburn.   

Notes

  • Palais Montoro Naro, palais Orsini, Domus Aventin réservation obligatoire
  • Pour réserver vos visites écrivez à arterome2@gmail.com ou téléphonez au +393479541221