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18 février

Une triste jour

Le 18 février de l’an 1564 meurt à Rome Michel Ange Buonarroti, sculpteur, peintre architecte et poète. Il avait près de quatre-vingt-neuf ans, et depuis une trentaine d’années  ce solitaire, vivait protégé par quelques amis et déjà protégé une gloire prodigieuse. Il fut donc le premier artiste considéré dès son vivant, un génie. Il meurt quelques mois avant ses 89 ans, le temps pour lui de réaliser des chefs d’oeuvre immortelles,  la Pieta, la chapelle Sixtine, le David, la place du Capitole, juste pour en citer que quelques-uns. Il meurt au cœur du Cinquecento italien, une des période les plus fécondes de l’art européen. Il avait connu des artistes tels que Raphaël, Léonard de Vinci, Donato Bramante, Sebastiano del Piombo.

Les derniers jours

Quelques jours avant le 18 février de l’an 1564, on l’avait surpris trempé et délirant sous la pluie, ses amis l’avaient ramené chez lui. Michel Ange passa trois jours auprès de la cheminée à se réchauffer, et les trois jours suivants au lit, entouré de ses amis les plus proches, Tommaso de Cavalieri, le peintre Daniele da Volterra, Tiberio Calcagni, un de ses assistants.Ils lui lisaient à tour de rôle la passion du Christ, comme tous Michel Ange avait peur de mourir.  A peine mort, sa maison fut envahie par les gardes pontificales qui firent l’inventaire des biens de Michel Ange. Paradoxalement, ils abandonnèrent la caisse pleine d’or que Michel-Ange tenait sous son lit. Mais il prirent tous les dessins, toutes les exquises, toutes les lettrés, toutes les poésies, enfin tous les papiers qu’avait laissé le grand artiste.

Quelques jours après le 18 février

Quelques jours après le 18 février, Leonado le neveu chéri de l’artiste arriva à Rome. Le lendemain, à l’aube, il prit le corps de Michel Ange qui était exposé dans l’église des saints Apôtres, une église à quelques pas de la maison de Michel Ange et le cacha dans un chariot à marchandise. Après trois jours de voyage à travers les chemins secondaires de la campagne latiale, il arriva à Florence. Ce voyage avait été possible car l’hiver de l’an 1564 avait été un des hivers les plus froids de la péninsule. Était-ce le dernier désir du grand artiste, était-ce la volonté de Cosimo Médicis, le seigneur de Florence ?  Très vite la rumeur de l’arrivée du corps du grand artiste se propagea dans la ville. Les artistes, les nobles, le peuple entier lui rendirent hommage, en silence. Depuis il occupe une des célèbres tombes de l’église de Santa Croce à FLorence.  

Notes

  • Découverte du personnage lors de la visite de la Rome de Michel Ange
  • Réservez vos visites en écrivant à arterome2@gmail
  • Téléphonez au +393479541221